En quête de sens
Voie de la transformation intérieure
Un chemin de conscience entre illusion et réalité
UN JOUR NOUS NOUS METTONS EN CHEMIN.
Ce jour est marqué par le besoin de retrouver du sens. Il annonce un premier pas vers un changement véritable de paradigme pour soi-même. Les questions existentielles ne sont plus seulement un débat de soirée philosophique entre ami.e.s. mais deviennent un support pour questionner notre propre posture face à la vie, et la réalité de notre épanouissement.
C’est le début de notre révolution intérieure.
Cet article fait suite à un temps particulier de méditation, et de rencontres avec les dernières personnes qui sont venues en thérapie transpersonnelle dernièrement.
Ces moments privilégiés d’introspection avec moi-même et les autres m’ont permis d’approfondir cette notion de transformation intérieure à travers l’écriture d’un article.
Ces mots posés pourraient peut-être te permettre de t’offrir une réflexion, de faire un point sur l’endroit où tu en es de ton exploration personnelle, ta recherche de sens, et la découverte de ton être dans son réveil.
NOS EXPÉRIENCES SONT UNE DES PLUS BELLES CHOSES QUI NE PEUVENT PAS NOUS ÊTRE ENLEVÉES.
Certains diront que c’est bien dommage aux vues des souffrances ou des difficultés vécus. Et pourtant ce sont elles nos meilleures enseignantes, nos meilleures guides et maîtresses. Elles sont nos supports de transformations.
Ce sont elles qui nous amènent très souvent à grandir, à nourrir la force intérieure, la capacité à faire face aux défis de la vie.
Et elles font la beauté singulière d’un chemin unique et propre à chacun.e.
L’expérience peut devenir initiatique, et nous mettre en chemin.
Parfois ces expériences partent d’un petit rien, comme par exemple lors d’une promenade dans la nature, la rencontre avec un animal, la beauté d’un spectacle, l’action généreuse d’une âme charitable, la réflexion d’un philosophe, etc.
Ou cela peut être la traversée d’évènements forts ou douloureux tels que la perte d’un être cher, une maladie, ou la maladie d’une personne proche, une séparation, la perte d’un travail, etc.
Ou bien encore, quelque chose peut se passer à travers l’inattendu qui nous touche : une expérience de cérémonie, un rituel magique, tomber amoureux.se, une union, des retrouvailles, une réconciliation, une naissance, un pardon, etc.
Ce sont ces moments qui d’un coup d’un seul viennent nous impacter, et mettre la lumière sur un aspect de l’existence ou de nous-même que nous n’avions encore jamais senti, vu, entendu.
CES CIRCONSTANCES PARTICULIÈRES VONT VENIR FRAPPER À LA FENÊTRE DE NOTRE ÂME,
et nous appeler à regarder ce qu’il y a autour de soi d’une manière différente.
Elles nous aident à découvrir nos limites, nos peurs, nos croyances, nos valeurs et nos désirs. Elles nous permettent de redéfinir nos identités, remettre en question nos idées préconçues et découvrir de nouvelles perspectives.
Lorsque nous sortons de notre zone de confort et que nous faisons face à des situations difficiles, ou bouleversantes, nous avons souvent l’opportunité de découvrir des aspects de nous-mêmes et de l’univers que nous ne connaissions pas auparavant.
Nous rencontrons de nouvelles ressources intérieures pour nous aider à surmonter nos épreuves ou créer notre vie d’une autre manière, et souvent cela passe par un retour à l’essentiel.
CET ESSENTIEL RANIME LE LIEN AU VIVANT, AU SACRÉ QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS PRÉSENT.
Il soutient une vision de la réalité qui inclut la dimension spirituelle de l’existence et transcende les limites de l’ego et de la personne individuelle.
C’est ainsi que l’expérience mène au début d’une transformation intérieure profonde.
La quête de transformation intérieure commence par la prise de conscience de notre propre existence.
Un voyage, un voyage vers le sens de la vie, vers la découverte de l’être que je suis, qui tente de répondre à cette éternelle question du « qui-suis-je ?».
Cette question fondamentale va en soulever bien d’autres, comme la relation à la vie, à la mort, à la finitude, à l’éternité, à l’univers, à sa place dans l’univers, etc. Et favoriser des méditations et des réflexions sur la relation au plus grand que soi, à cette connexion avec une réalité plus vaste que l’individu.
PETIT À PETIT, CE CHEMINEMENT POUSSE À ALLER AU-DELÀ DE SA PERSONNE.
C’est ainsi que s’ouvre la rencontre… avec ce qui anime toute chose, toute vie, tout principe.
Ce que j’aimerai nommer ici CONSCIENCE, le Grand Esprit, le parfum de la Vie, qui se trouve derrière l’atome, derrière l’étoile, qui anime le microcosme et le macrocosme, l’intelligence du corps, le battement du cœur.
Une fois cette porte passée, nous ne pouvons plus faire marche arrière. Un processus de conscience, de réveil s’active, sans savoir où nous allons, sans savoir si nous somme sur le bon chemin.
On comprend alors que quels que soient les difficultés, les épreuves, les challenges vécus à partir de là, ils font parties du processus de sortie du sommeil. Et que la foi est à découvrir et à approfondir.
Cette nouvelle perspective nous apprend à redéfinir chaque jour cette notion de dualité, de certitudes, de vérités.
Parfois, au cœur des tempêtes, un regard en coin vers le passé, traversé.e.s par une petite nostalgie, avec cette phrase qui arrive : « heureux sont les ignorants qui… » et même si l’ignorance est préférable à l’incrédulité qui conduit, elle, a négligé des occasions de maturation, en favorisant le recul et le refus, l’aventure sur ce chemin de conscience est et sera de plus en plus belle à vivre, parce que le sens trouvé à cette exploration est touché, ou il nous aura touché au plus profond de notre être.
Et justement, parfois au sein de certaines de ces tempêtes traversées lors de cette expérience du Soi, à travers le jeu de la conscience, un sentiment de solitude, d’incompréhension, de combats peut émerger. Des sensations illusoires qui n’existent que par et pour le jeu de la personnalité.
C’EST À CE MOMENT-LÀ QU’IL EST IMPORTANT DE SE SOUVENIR QUE LE MENTAL NOUS OFFRE DES MIRAGES, DES ILLUSIONS D’OPTIQUES
desquels s’affranchir pour qu’il ne deviennent pas une prison.
À cet endroit-là du cheminement, nous nous enfonçons encore un peu plus dans l’épaisseur de la conscience. Et c’est à cet endroit, qu’il nous est demandé de ne pas lâcher cette revisite de « la » réalité, de « la » vérité, et de continuer à avancer au cœur de la notion de L’ÊTRE, dénudé de formes.
La personnalité « s’ensonge », elle se laisse bercer dans le songe, bercer dans le mensonge, parce qu’elle a peur de disparaître. Elle ne veut pas perdre son identité (constituée de sa construction caractérielle, de ses croyances et certitudes, ses valeurs).
LA PERSONNALITÉ A PEUR DE DU VIDE, PEUR DE PERDRE CE FAMEUX SENTIMENT D’EXISTENCE.
Alors, elle se bat, elle se débat « songes aux poings levés ».
Comment ne pas se perdre lorsque le mental tente désespéramment de raisonner, de trouver une explication raisonnable ?
Différents courants spirituels ou religieux évoquent ce jeu de l’illusion, et proposent des voies pour aiguiser la conscience. En voici ici deux exemples :
_ Les hindouistes parle de la Mâyâ, la puissance créatrice de formes qui en vient à voiler l’être. C’est le monde des apparences, des formes évanescentes, illusoires, qui voilent la réalité profonde, éternelle et stable de l’être. Cela nous confronte à la notion de l’invisible et à la capacité que devons développer pour voir au-delà des apparences.
C’est en arrivant à s’extraire du mental et en se libérant des perceptions qui nous arrivent de nos 5 sens, en développant une écoute et une perception subtiles des choses, en étant en contact direct avec l’objet de notre perception, qu’il est possible petit à petit d’être dans la clarté.
_ Pour les Toltèques, la vie est un rêve, une illusion qui n’a pas de substance réelle. Cette illusion est le résultat d’une série de croyances et de conditionnements que nous avons accumulés tout au long de notre vie, qui ont façonné notre perception de la réalité. Pour eux, l’illusion est aussi associée à l’ego, qui nous donne l’impression d’être séparé du reste de l’univers, et nous pousse à chercher la satisfaction de nos désirs et de nos besoins égoïstes.
C’est en pratiquant un retour à la conscience de soi, en étant présent dans l’ici et maintenant et en restant conscient de ses pensées, paroles, émotions et actions qu’il est possible de se défaire de ce rêve personnel et collectif (cf. Les 5 accords toltèques, Don Miguel Ruiz).
LA RÉSISTANCE LAISSE PLACE À L’ABANDON
Jusqu’à ce nouveau matin, où après avoir passer des jours, des mois, des années, à plonger dans ses profondeurs, à sillonner des déserts, à traverser des turbulences, à méditer, à entrer en introspection, à s’être fait aider et accompagner, à extraire le nectar des ses expériences, qu’enfin la résistance laisse place à l’abandon.
On se rend compte qu’il devient impératif d’arrêter de chercher, d’arrêter d’être en quête… parce que la vie nous souffle cet impératif d’Être !
C’est à ce moment que la soif se transforme en source parce qu’on laisse respirer la vie.
Une fois cette révélation éprouvée (oui, car mise à l’épreuve et pleinement ressentie) elle peut alors revenir régulièrement soutenir l’œuvre alchimique qui se fait dans le feu du cœur.
Cette conscience pourra revenir en même temps que l’expérience de transmutation reviendra, parce que le chemin ne s’arrête pas, nous n’arrivons pas quelque part. La grande existence est une roue, un cycle spirale de conscientisation et d’ouverture de cœur, une roue médecine. C’est en mouvement que la vie est.
Le processus de métamorphose est inhérent au cœur-conscient de l’âme humaine en voyage. Cette mue, au fur et à mesure de cycles de transmutation devient un essentiel, une nécessité, un parfum recherché.
Et la vie, dans son grand mystère, souffle son message :
LE CHEMIN DEVIENT LE BUT, LA VOIE DEVIENT LE MAÎTRE, LE PRÉSENT EST L’ENSEIGNANT.
Pour conclure, je dépose ces mots de l’être, de l’être lumière en chacun.e :
« Lorsque la coquille du cœur commence à se fendre, on peut entendre son chant :
Celui qui cherche l’amour ne le trouvera jamais, celui qui donne l’amour l’a déjà trouvé.
L’amour éveille la capacité d’aimer, d’être patient, respectueux.
Alors aime instant après instant.
Laisse-toi ensoleiller, le vivant engendre en toi sa vie. »
J’espère que ce texte aura su effleurer votre âme en chemin, ou soulever quelques voiles pour plus de compréhensions pour votre transformation personnelle.
Marion Rebérat.
Je propose, en collaboration avec Delphine Cam, un stage « Chamanisme et Voix » rituels, chants et voix, médecine du tabac sacré, médecine de l’eau, en Juillet 2023,
qui porte cette intention de soutenir un processus de transformation intérieure, dans la découverte de son « je suis » intime, en mouvement.
Si cela t’intéresse, voici le lien pour plus d’informations :
https://www.terre-happy-universelle.fr/stages-2/stage-chamanisme-voix-chant
– Si vous utilisez ce texte, merci de nommer vos sources, nom de l’autrice et du site internet –
Ahhhh merci!!!!
Quel chemin!
Quel magnifique chemin!
J’adore quand tu parles des tempêtes et des personnages qui émergent. Ça résonne très fort avec ce que je vis et le dernier accompagnement de Sophie.. d’hier.
Que de résonances!
Je ressens ces mots à tra-vert mon expérience de ces 10 derniers mois. Merci.
Je ressens ces mots à travers les premiers pas sur mes chemins….il y a 15 ans….10 ans….6 ans….1 an…6 mois….3 mois…hier…..aujourd’hui….. maintenant. Merci!
Bon, ca fait beaucoup de Merci…mais ton texte me touche beaucoup.
A bientôt 💚🌊🎉🗝